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L’ancien gouverneur, Will Nichols, répond à nos questions

Interview Adam Kinzinger

Ce n’est pas tous les jours que The Nashville Post s’entretien avec un ancien gouverneur de l’État du Tennessee. Le Gouverneur Nichols c’est trois mandats, dont deux consécutifs le rendant 55e, 56e et 59e gouverneur de l’État du Tennessee sous l’étiquette Républicaine. Ancien avocat puis homme politique, Mr. Will Daniel Nichols candidate actuellement pour devenir Chief Justice de la 2ème Cour d’Appel de l’État du Tennessee, toujours sous l’étiquette partisane du GOP, ayant publié sur leur compte Yelpler un communiqué de soutien à l’ancien gouverneur.

The Nashville Post s’est permis de contacter le candidat juge pour obtenir de lui une entrevue qu’il a acceptée. Nous vous retranscrivons l’entièreté de nos échanges, sans filtre.

Les principales réalisations de son mandat en tant que gouverneur du Tennessee

WN – Tout d’abord, je pense que les réalisations du Gouverneur se réfèrent à son programme. J’ai pu considérablement améliorer la qualité de vie des résidents de notre État par des mesures qui manquait. Sur cette question, je la retournerais plutôt sur les mesures dont je suis le plus fier en matière d’intérêt et de réflexion commune de par les nombreuses mesures que j’ai pu mettre en place. Le décret 24 est selon moi celui où il y a eu le plus de coopération sur le plan de la transition énergétique. Il va permettre de décarboner l’intégralité de nos infrastructures de production d’énergie, facteur de pollution à diminuer dans notre État, vous en conviendrez. Ensuite, j’ai pu faire le plan de réinsertion du décret n°23 avec la mesure inédite de réintégrer des personnes ayant commis des délits mineurs et leur permettre de rejoindre les forces de l’ordre pour servir leur État. C’était important pour moi, on fait tous des petites erreurs et je pense qu’il était important pour ces personnes qui ne peuvent pas s’engager de le faire, car ça diminue en plus le risque de récidive. Sur le décret n°22, j’ai donné un droit aux convoyeurs pour qu’ils puissent faire correctement leur travail sans être inquiété aux yeux de la loi. Ils peuvent exhiber leurs armes dans le cadre d’une mission de convoi de fond, car il s’agit de fond public dont l’État se doit de protéger. Il y a d’autres décrets dont je suis fier comme le décret n°20, le décret n°15, le décret n°12, le décret n°5 ou encore le décret n°2 que je vous laisserais consulter. Les autres décrets étaient importants, mais les cas beaucoup moins complexe que ceux-ci qui ont du être réfléchit et qui est le fruit d’une collaboration avec mes différents subalternes.

JS – Très bien, intéressant, et en parlant des mesures que vous avez pu effectuer, quelles mesures avez-vous prises pour améliorer l’accès aux soins de santé pendant votre mandat ?

WN – L’accès aux soins est selon moi un débat qu’on ne devrait pas avoir. Avec le HCT, cet organisme dirigé et fondé par mon ami Richard Bailey, les soins de santé sont a des coûts moins élevés que dans certains États. Durant mon mandat, j’ai surtout axé des mesures concernant l’obésité juvénile ou encore la dépendance aux opioïdes au regard du décret n°6. Je préfère que les citoyens aient leur médicament que d’être dans le débat des soins totalement gratuit, qui est impossible sur le plan financier. Madame Watters, elle, propose des mesures populistes, mais n’a aucune connaissance des mesures prises par les précédents gouvernements. Quand on agit avec autant de mauvaise foi à l’égard de ses opposants, on ne peut être un bon chef d’État. Quand à mes collègues républicains, c’est bien les seuls qui sont terre-à-terre et qui font face à la réalité.

JS – Et quant au président Joe Biden ? Des commentaires sur sa politique de santé ?

WN – Notre président est faible. Il est incapable de dirigé notre pays sur tous les plans. Il est selon moi un danger et fait diminuer notre puissance de jour en jour. Les citoyens le remarquent le plaçant selon les sondages comme le président le plus impopulaire de notre pays.

Une carrière politique passée, une carrière juridique future

JS – Après toutes ces années en politique, qu’est-ce qui vous a motivé à la quitter et à vous lancer dans une carrière juridique ? Et pourquoi avez-vous décidé de vous porter candidat au poste de Chief Justice de la 2ème Cour d’Appel de l’État du Tennessee ?

WN – Une opportunité a été ouverte pour que je me réinvestisse dans le monde judiciaire. Anciennement avocat, le rêve de tout bon justiciable est de jugé. Une opportunité et des élections partisanes ont été organisées pour que je devienne le Chief Justice de la 2ème Cour d’Appel du Tennessee. J’espère que les électeurs me feront confiance une nouvelle fois !

JS – Sauf que dans ces circonstances, bien que retiré de la vie juridique après votre entrée en politique, vous n’êtes pas un justiciable comme les autres.

WN – Je pense apporter un regard différent sur chaque affaire. Bien que mes fonctions de gouverneur font de moi une personne à notoriété, la fonction de juge est soumise à un code de déontologie stricte que tout juge se doit d’appliquer. J’ai été soumis aux lois de l’état et à sa constitution, je ne vois pas en quoi je ne pourrais pas être juge par mes anciennes fonctions. La fonction de juge est l’arbitrage d’une affaire ne laissant la place à aucun doute. Je ne pense pas qu’il y est de grande différence entre un justiciable comme moi ou un autre, si ce n’est la notoriété.

JS – Et que pensez-vous de cette prédominance de l’étiquette républicaine dans cette catégorie professionnelle ?

WN – Le droit et les affaires ne tiennent pas en compte de la prédominance de l’étiquette républicaine. Elles tiennent compte des faits, de l’écoute et de statuer selon les circonstances, la personnalité et les différents facteurs du suspect présumé. Je suis attaché aux lois, à la constitution et aux règles établies. Je ne pense pas être illégitime si les électeurs m’élisent à cette fonction, après tout, c’est ni vous ni moi qui choisissons, c’est le peuple.

JS – Mais ne pensez-vous pas que l’étiquette politique peut influencer dans les décisions ? De par le dogme et les idées que peut véhiculer l’affiliation et le partisanat politique.

WN – Pas du tout. Chacun des juges à une étiquette politique donc est-ce que ce dogme prit en cas par cas sur chaque juge qui peuvent avoir des idées de conservatrices à libérale font d’eux et de leur décision une l’affiliation direct avec une idée et un partisanat politique ? Chacun a des opinions mais quand on est dans le monde professionnel, on en fait abstraction.

JS – Très bien. Et quelles compétences et expériences pensez-vous apporter en tant que Chief Justice de la 2ème Cour d’Appel du Tennessee ?

WN – Je pense qu’un Chief Justice a 3 qualités requises : l’écoute que j’ai pu prouver lors de mes différents mandats de gouverneur, une analyse juridique que j’ai pu acquérir au cours de mon cursus universitaire et quand j’étais avocat à l’époque ou encore l’impartialité que j’ai pu prouver en défendant quiconque sur n’importe quelle affaire.

JS – Comment votre expérience en tant que gouverneur du Tennessee peut-elle influencer votre rôle de juge ? Et vous avez des ambitions pour siéger à la Cour Suprême alors ?

WN – Je pense que j’ai pu vous prouver tout à l’heure par A + B que rien ne sera influencer. Ce sont deux pouvoirs différents avec des fonctions différentes. C’est un nouveau départ pour moi qui ne m’apportera que du bien dans ma future vie professionnelle. Qui sait, un jour, je serais aux commandes de la Cour Suprême. Ensuite, qui ne rêve pas d’y siéger ? Comme je vous l’ai dit, la justice est ma passion. J’ai fait mes études et les ai axées sur ça. Avant toute chose, je sers mon pays, en tant que militaire, avocat, gouverneur et maintenant juge.

JS – Très bien. Enfin, quels sont vos principaux objectifs et priorités en tant que juge de la 2ème cour d’appel de l’état ?

WN – La priorité, c’est l’écoute. L’autre priorité, c’est la vérité qui est une chose essentielle pour rendre la Justice. Chief Justice signifie une voix permettant de trancher dans les litiges quand le collège ne se mets pas d’accord. Au cours de ma vie, j’ai pu régler et trancher sur différents sujets, des opérations militaires aux collaborations sur les projets exécutifs. C’est un nouveau départ pour moi, un départ sur une passion première. Un rêve de gosse. Ce rêve était de devenir avocat et au fur et à mesure du temps, en discutant et avec ma notoriété, j’ai toujours été attiré par cette fonction. Et suite à la réticence en vue de ma notoriété, Charles Evans Hughes, qui avait été Gouverneur de New York, a été ensuite juge à la Cour Suprême. Est-ce que cela a été contesté ? Et puis la décision du Peuple est celle que j’écoute et c’est elle qui me donne une source d’inspiration.

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